- Une mission de prévention et de protection : Accueillir les appels d’enfants en danger ou en risque de l’être et de toute personne confrontée à ce type de situations, pour aider à leur dépistage et faciliter la protection des mineurs en danger.
La violence
Chaque semaine 3 enfants meurent de maltraitance. Partie visible de "l'iceberg". Pour un décès d'enfant, environs 300 cas de négligence ou de mauvais traitements. (unicef, bilan innocenti, 2003)
" Le risque de décéder par suite de maltraitance est approximativement trois fois plus élevé chez les enfants de moins d'un an que chez ceux âgés de un à quatre ans, qui eux-mêmes courent un risque deux fois plus grand que les enfants de 5 à 14 ans"
Une femme sur 10 est victime de violences conjugales (enquête ENVEFF 2001).
Une femme décède tous les 3 jours sous les coups de son compagnon (Délégation aux Victimes - Ministère de l'Intérieur 2013).
En accueillant jeune enfant et sa famille, nous rencontrons obligatoirement des enfants ou des adultes victimes de violence (négligence, mauvais traitements, coups, violence physique ou psychique…). On ne peut pas ne rien faire. Pour les faits sur mineur, nous avons tous devoir de signaler (art. 434.3 du code pénal) et pour les adultes tout fonctionnaire est tenu de renseigner tout crime ou délit dont il a connaissance (art 40 du code de procédure pénale).
N’hésitez pas à demander des conseils au 3919 ou au 119.
Les victimes et les agresseurs sont souvent proches, pour éviter tous risques de représailles, une grande prudence s’impose. Les parents doivent être informés avant d’envoyer une information préoccupante sauf intérêt contraire de l’enfant. (art l226-2-1 du code de l’action sociale et des familles). Pour les violences conjugales, ne jamais laisser de trace, si une maman se confie et qu’une professionnelle donne une plaquette des partenaires (ex:3919), cette dernière ne doit pas être trouvée par l’agresseur ; si l’absence d’une maman inquiète, ne laissez pas de message sur le répondeur à cet effet…
Besoin de protection immédiate => 17
En cas d'extrème gravité nécessitant une protection immédiate, contacter Police-secours : 17
119 : numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l'être.
- Une mission de transmission : Transmettre les informations préoccupantes concernant ces enfants aux services départementaux compétents en la matière : les cellules de recueil des informations préoccupantes (CRIP) aux fins d’évaluation.
=> A regarder: Vidéo présentant le fonctionnement du 119 ainsi que de la C.R.I.P.
C.R.I.P. Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes
"Vous avez des inquiétudes concernant un mineur dont la situation présenterait un danger ou un risque de danger ? Dans le doute, transmettez une information à la C.R.I.P."
Art R226-2-2 du code de l'action sociale et des familles
"L'information préoccupante est une information transmise à la cellule départementale mentionnée au deuxième alinéa de l'article L. 226-3 pour alerter le président du conseil départemental sur la situation d'un mineur, bénéficiant ou non d'un accompagnement, pouvant laisser craindre que sa santé, sa sécurité ou sa moralité sont en danger ou en risque de l'être ou que les conditions de son éducation ou de son développement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises ou en risque de l'être.
La finalité de cette transmission est d'évaluer la situation d'un mineur et de déterminer les actions de protection et d'aide dont ce mineur et sa famille peuvent bénéficier."
La CRIP37 n'accueille pas de public. Il est possible de les contacter par courrier (CRIP37 - Conseil départemental d'Indre-et-Loire, Place de la Préfecture, 37927 Tours Cedex 9) par mail (crip37@departement-touraine.fr) ou par téléphone (du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h au 02.47.31.43.30)
=> Lien d'un entretien avec leur responsable : Marie-France Tran Van
3919: pour les femmes victimes de violence
"Le 3919 Violence Femmes Info constitue le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement...). Il propose une écoute, il informe et il oriente vers des dispositifs d'accompagnement et de prise en charge. Ce numéro garantit l'anonymat des personnes appelantes mais n'est pas un numéro d'urgence comme le 17 par exemple qui permet pour sa part, en cas de danger immédiat, de téléphoner à la police ou la gendarmerie.
Gratuit et anonyme, ce numéro de téléphone qui a un rôle d'écoute, d'information et d'orientation est accessible 7 jours sur 7 (de 9h à 22h du lundi au vendredi et de 9h à 18h les samedis, dimanches et jours fériés). Appel ne figurant pas sur les factures de téléphone."
http://www.solidaritefemmes.org/
https://www.stop-violences-femmes.gouv.fr/
Espace d'accueil et d'orientation pour les femmes victimes de violences conjugales => locaux d'SOS médecin à TOURS
Situé dans les locaux de SOS Médecins, au cœur de Tours, cet espace sera ouvert 24h/24, 7j/7. Dans un même lieu, la victime est accompagnée médicalement (écoutée, examinée...) et possibilité que des officiers de police viennent pour les première démarches (photo des lésions, plainte...).
=> dans la galerie des allées Béranger entrée 19, rue de la Dolve, à deux pas de la place Jean-Jaurès
3624 // 02.47.38.33.33
Association en Indre-et-Loire pour les violences faites aux femmes
- Groupes de paroles en Ile de France (ponctuels)
- Accompagnement dans des procédures judiciaires en Ile de France (ponctuels)
- Publication et diffusion de documents d'informations et d'accès aux droits
- Conseils techniques par téléphone aux professionnels de santé, sociaux et éducatifs.
- Tous les lundis de 10h à 13h et de 14h30 à 17h30
- Tous les jeudis de 10h à 13h Permanence juridique sur rendez-vous au 01 45 66 63 97 Permanence sociale sur rendez-vous au 01 45 66 63 97
- décryptage, évaluation des situations de mariage forcé, crime dit d'honneur et toute forme de discrimination et violence en lien avec le contrôle de la sexualité. Victimes directement concernées :
- écoute
- recherche d’hébergement (y compris hors département),
- soutien socio-juridique spécialisé au regard du contexte culturel et des législations françaises et des pays d’origine.
- aide au rapatriement
- domiciliation postale si risque de représailles
- titre de séjour : écoute et information, orientation vers nos partenaires, pas de suivi dans les démarches.
Date de dernière mise à jour : 09/10/2019
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